DIJON / Juin 2008

3e Congrès européen
du Toucher-massage®

"Accompagner, redonner la parole à la main…. à l’humain !"

Présentation

Après le succès des deux premiers congrès, qui se déroulèrent en 2004 et 2006 à Paris, le troisième Congrès du Toucher-massage s’installe à Dijon. Autour d’une invitée d’honneur, Marie de Hennezel (psychologue, écrivain réputée et chargée de mission auprès du Ministère de la Santé), ce congrès réunira de nombreux intervenants venus partager leurs témoignages et leurs expériences.
Enrichir les soins quotidiens, améliorer la communication inter-personnelle, aider à mieux supporter la solitude, la douleur ou encore répondre simplement au besoin d’être touché et encore « touchable »…  le Toucher-massage®, concept éprouvé, peaufiné depuis de 1982, est aujourd’hui un bien précieux, aisé à pratiquer, que chaque soignant, de l’agent hospitalier… au professeur de médecine, doit pouvoir dispenser le plus généreusement possible.

Conférences

Accompagner la personne âgée en fin de vie : tact et proximité

Avec Marie de Hennezel, psychologue,écrivain, chargée de mission auprès du Ministère de la santé.

« Le massage c’est la part la plus agréable du soin, cela permet au soignant de faire quelque chose de bon, la personne âgée quant à elle, se sent respectée dans sa dignité surtout quand elle est très dépendante. Cette expérience de l’accompagnement nous enrichit, nous humanise, nous devenons généreux, ouvert et plus compatissant. »

Rôle propre du soignant. Des gestes aisés à pratiquer au quotidien

Avec Joël Savatofski, Fondateur de l’Ecole du Toucher-massage, kinésithérapeute, formateur, auteur, et Elisabeth Forest, aide-soignante, formatrice, praticienne en Toucher-massage.

Le Toucher-massage, une compétence au coeur de la douleur en soins palliatifs

Avec Fatima Medjahed, cadre de santé, formatrice.

De très nombreux soignants, cadres infirmiers, infirmières, aides-soignantes, ont été formés au Toucher-massage® à l’école Joël Savatofski. Beaucoup se heurtent encore sur le terrain à divers obstacles.

Méfiance des kinésithérapeutes, barrages corporatifs, tabous du toucher, peur de la démarche relationnelle, jalousie des collègues, etc., beaucoup de médecins sont encore peu informés sur les bienfaits de cette pratique. La majorité des infirmières et des aides-soignantes ont des difficultés de positionnement professionnel et n’osent pas toutes affirmer cette pratique en l’intégrant comme un soin à part entière faisant partie du rôle propre infirmier. La plupart des cadres infirmiers subissent des contraintes économiques, organisationnelles, qui les empêchent de développer la démarche Toucher-massage. Or, tous les soignants qui le pratiquent, en constatent les bénéfices pour les patients, et ces derniers en ressentent les bienfaits. Cependant, le Toucher-massage n’est pas reconnu officiellement comme un soin, mais plus comme un « simple » apport de confort ou parfois même comme un luxe. Il est important aujourd’hui de montrer d’une manière objective l’efficacité thérapeutique du Toucher-massage, dans la lutte contre la douleur physique (et morale). Nous pourrons alors préparer des recommandations pour le Ministère de la Santé, et pourquoi pas présenter les conclusions de ce travail à un prochain Congrès du Toucher-massage !

Le Toucher-langage, un lien indissociable pour communiquer avec des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

Avec Yannick Brondel, psychologue, gérontologue.

La psychologue et gérontologue, Yannick Brondel explique les bienfaits du Toucher-massage notamment chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

Le toucher-langage est une manière de rester en contact avec  soi-même au cours d’une maladie pour apprendre à l’apprivoiser, l’accepter, augmenter son potentiel de guérison.
C’est un lien indissociable pour communiquer avec des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer. Yannick Brondel nous captive avec un réel talent de communication dans ses récits de différentes expériences avec les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer. Elle nous convainc que le contact par le toucher, la caresse, le massage permet de dénouer une communication bloquée, de redonner de l’estime de soi, et faire sauter certaines idées reçues.

La « bientraitance » et les séquences beauté/bien-être en résidence de personnes âgées

Avec l’équipe d’animation de l’EHPAD « Les Airelles » de Paris.

Comment valoriser les résidents d’une institution grâce à la mise en place d’activités de soins esthétiques et de mises en beauté au sein d’un projet d’établissement.

Les activités de mise en beauté et de soins esthétiques peuvent être proposées aux résidents et résidentes en institution leur offrant des soins de mise en beauté. Il s’agit dans le cadre d’un lieu réservé à cet effet (« salon de beauté ») de proposer des soins d’esthétique et de confort : massages relaxants des mains, du visage, des pieds, du dos, masque hydratant du visage, mise en beauté des mains, des pieds, maquillage léger, shampoing, mises en plus, brushing, coiffures. Ces soins demandent une formation courte et simple du personnel, toutes catégories confondues, l’essentiel étant qu’il s’agisse d’un personnel motivé, volontaire, acceptant de suivre la formation pour être efficace et ne pas nuire et s’engageant à offrir selon un programme préétabli à l’année ces soins sur rendez-vous, comme dans un institut de beauté extérieur. La mise en place d’activités de soins esthétiques, de Toucher-massage, de relaxation fait partie intégrante du projet d’établissement centré sur la valorisation de chaque individu au sein d’une organisation collective, que l’on pourrait appeler projet de bien-traitance. Ainsi les établissements médicalisés peuvent-ils, à travers ces pratiques, démédicaliser le corps qui n’est plus réparé, mais soigné, valorisé, considéré, aimé, socialisé.

Toucher n’est plus tabou en psychiatrie ! La prise en soin des douleurs psychogènes

Avec Catherine Schmitt, praticienne en Toucher-massage.

Autour de la naissance, lieu de rencontre tactile

Avec Catherine Schmitt, praticienne en Toucher-massage.

Catherine Schmitt anime des ateliers de massage bébé et accompagne les parents pendant la grossesse en vue d’une naissance douce. Dans cette intervention, elle nous propose de découvrir cette pratique.

Le corps de la femme enceinte mérite qu’on prenne le temps de l’accompagner, l’écouter, le ressentir et pouvoir ainsi entrer en contact avec le bébé à venir. Le Toucher-massage® au-delà de tous les bienfaits physiques permet de développer une conscience corporelle, sentir son corps, le connaître, l’écouter. Le compagnon peut être présent lors de la naissance de différentes façons. De la caresse au massage du visage, des mains, jusqu’au massage des zones les plus tendues. La peur et la douleur sont intimement liées. Une habitude touchante installée dans le couple permettra à la future maman de demander l’aide dont elle a besoin au moment opportun. Les femmes régulièrement massées au cours de leur grossesse témoignent qu’elles sont moins anxieuses et subissent moins les douleurs de la naissance. Le toucher modifie aussi les niveaux d’ocytocine, un composant chimique dépendant du climat hormonal (œstrogène) qui a un effet relaxant, favorise le toucher, encourage la formation de liens, favorise la montée de lait et déclenche les contractions utérines qui accompagnent l’accouchement. Le massage du bébé n’est ni une mode, ni un phénomène de société, c’est un besoin réel qui surgit d’un fonctionnement social qui génère une carence. Un appel à s’autoriser à utiliser un formidable moyen de communication simple qui peut contribuer à préserver la santé psychique, affective et physique de l’enfant. Les bienfaits du massage chez les bébés sont multiples, mais pour Catherine l’essentiel reste la communication bienveillante dans l’accueil, l’écoute et l’amour.

Lors des ateliers de « massage bébé » que Catherine anime les mères auront l’occasion de partager leurs questionnements. Avant tout il faut être détendu, pour être à l’écoute de bébé, de ce qu’il aime ou non, tenir compte de ses réactions et faire en sorte que ce soit un réel moment d’échange. En tant que formatrice, il est essentiel de valoriser les parents, de les rassurer et les conduire vers la découverte de gestes simples, vers une certaine authenticité. La formation vise à répondre aux projets de chacun, j’ai à cœur d’associer le couple à cette démarche.

Accompagner autrement des patients à domicile : un projet d’équipe

Avec Carole Wauters, infirmière (CH Moulins/Yzeure).

Ados en difficultés, les ateliers à médiation corporelle

Avec Yannick Gougeon, infirmier en pédopsychiatrie.

Certains adolescents ont subi des violences sexuelles et physiques et sont très bloqués corporellement. Au fur et à mesure des séances, ils se détendent et ont moins de barrages. Tous font preuve d’une grande attention aux autres et de beaucoup de respect. Et ce sans débordement, sans séduction. Le cadre les contient.

Toucher-massage et fibromyalgie : une heureuse rencontre !

Avec Patricia Chaumont, infirmière.

Patricia est aide-soignante et travaille depuis 30 ans dans la fonction publique. Pendant vingt années, elle s’est investie dans l’animation, mettant en place divers ateliers thérapeutiques, ce qui lui a permis de vivre des moments privilégiés avec des personnes âgées.

Déçue, démotivée par le système… la lourdeur de l’institution, elle pose ses valises… prend un poste de nuit et à cette occasion découvre le Toucher-massage d’une collègue qui avait besoin de s’entraîner sur quelqu’un. Le coup de foudre ! Elle décide de pouvoir offrir cela à ses patients. Sa formation sera prise en charge par son établissement. C’est alors qu’elle rencontre Christine. Elle a un problème qui transforme sa vie en véritable enfer : elle est atteinte de fibromyalgie et cherche désespérément quelqu’un qui puisse lui apporter de l’aide. « J’ai donc pratiqué la première séance sur Christine « à tâtons » n’ayant pas d’expérience dans ce domaine, ce fût un massage intuitif, très cocooning, il a fallu que je m’adapte, que je sois à l’écoute de ce corps meurtri, qu’il a fallu apprivoiser au fil des séances.

Depuis deux ans maintenant Christine se fait masser et vit mieux sa maladie, ses accès de douleur réduisent toujours énormément sa mobilité, mais son corps est différent, elle le vit mieux. Par exemple le massage a limité la fonte musculaire dont elle souffrait, lui assurant ainsi plus de confort au quotidien. Il y a du mieux au niveau de ses mains et ses pieds qui avaient tendance à se rétracter. Plus son corps se détend et plus elle a des instants de répits.

En 2007, ce sont quelques 54 adhérents qui ont bénéficié de massages régulièrement. La clientèle est avant tout féminine, les motivations sont diverses mais au bout du compte il s’agit souvent de se réconcilier avec son corps, tout simplement de redécouvrir le plaisir de se sentir bien. Je ne me lasse pas de voir ces corps qui se lâchent, se redécouvrent, s’offrent au plaisir d’être en vie et « bien en vie ». Pendant toute l’année 2007 j’ai continué à masser 6 personnes fibromyalgiques, chacune à des fréquences différentes en fonction de leur besoin. Car dans cette maladie chaque personne est atteinte à des degrés différents et a forcément des besoins et ressentis différents.

Lorsque Joël Savatofski m’a demandé de venir parler de mon expérience sur le massage et la fibromyalgie, de cette heureuse rencontre, il m’a paru important que je ne fasse pas cette démarche seule, mais  donner surtout la parole à Simone, Christine, Jeanne, Rolande et Marie-Christine. Elles m’ont accordé leur confiance et font preuve d’un grand courage face à leur souffrance. Elles se battent dignement au quotidien, ce sont elles qui reçoivent le massage et qui peuvent le mieux en parler ! Car prendre la parole soulage aussi…  et permet de maintenir le cap sur le chemin de la reconnaissance.

Les apports du Toucher-massage dans ma démarche spirituelle

Avec Dominique Trimoulet, aide-soignant, prêtre.

« Mes mains ont touché tant de corps. Toucher un corps, c’est toucher la vie d’une femme, d’un homme unique. Ce n’est pas une enveloppe et moins encore une prison de l’âme. C’est lui ou elle, avec son histoire, c’est toute une vie faite d’émotions qui ont sculpté ce corps. Quand je masse, je ferme les yeux comme on se réveille pour mieux écouter. »

Accompagner les personnes atteintes d’aérophobie

Avec Stéphane Quéry, praticien, formateur.

Lors d’une crise de panique, le seul moyen de reprendre contact avec la réalité est de faire appel au ressenti, aux sensations véhiculées par le corps, le massage est alors une très bonne indication. Pour s’envoler sans s’affoler, il existe des stages contre les peurs en avion. Stéphane Quéry est coach-masseur dans l’association « Voler sans peur ». Précurseur dans ce domaine, il donne des cours à Genève en collaboration avec Genève Aéroport, Swiss International Airlines et SkyGuide. Avec enthousiasme et un certain optimisme, il nous a présenté au cours de ce Congrès comment dans un  programme de trois jours il intègre la dimension du toucher et les massages pour l’accompagnement des phobiques de l’avion.

Sensibiliser, faciliter, dynamiser une démarche toucher/masser dans les services

Avec Nathalie Nicolas, infirmière, formatrice.

C’est le fruit d’une étude menée auprès d’une centaine de soignants, «  j’ai le sentiment d’avoir prodigué un moment de bien-être car souvent le regard de l’autre est adouci… d’avoir apporté un réconfort, d’avoir été présent… c’est une satisfaction personnelle et professionnelle… » autant de mots qui parlent comme les chiffres le font aussi dans cette étude.

La formation Toucher-massage est proposée aux soignants du Centre hospitalier Moulins Yseure depuis une dizaine d’années. C’est une formation institutionnelle, plus de 400 personnes ont déjà suivi une initiation d’au moins 4 jours.
Une étude interne a été menée au printemps 2011 auprès de 100 personnes initiées sous forme de questionnaire. Son but est d’objectiver cette activité comme partie intégrante du Soin Infirmier (confort et détente apportés aux patients, les moments privilégiés avec les personnes) et d’identifier les axes d’amélioration à envisager. Cette étude sociologique humaniste révèle le bien-être apporté aux personnes mais aussi le bien-être et la satisfaction des soignants dans la réalisation de ces soins de détente et de confort. Elle montre que le Toucher-massage favorise des soins plus doux , plus proches, plus humains…

Accompagner les soignants : se former au toucher, un véritable projet d’établissement

Avec Régine Jean, Cadre de santé de l’Unité Mobile de Soutien et de Soins Palliatifs (UMSP) du CHU de Montpellier.

La fonction transversale du cadre de santé en Unité Mobile de Soutien et de Soins Palliatifs (UMSP) l’amène à identifier les problématiques relatives à la prise en charge des patients et, dans la mesure du possible, à proposer une amélioration continue des pratiques soignantes relevant de la responsabilité infirmière.

Est apparu un besoin en formation des infirmières et des aides-soignants concernant le Toucher-massage®. Certains ont une pratique intuitive de ce soin mais ils ne s’expriment que peu, ou pas du tout, concernant sa réalisation : déroulement, vécu du patient, efficacité…, comme s’ils ne se sentaient pas vraiment « autorisés » à prodiguer ce soin, à lui accorder un véritable espace-temps. Ces soignants formulent alors le souhait d’accéder à une formation pour développer leurs compétences dans ce domaine.

L’objectif était de permettre au plus grand nombre possible de soignants, quel que soit leur secteur d’activité (gériatrie, chirurgie, médecine, réanimation, pédiatrie…), de s’approprier un soin corporel visant à détendre la personne, à optimiser les conditions de son confort, à soulager la douleur. Le choix de l’IFJS était motivé par les témoignages des soignants rapportés dans la presse professionnelle ; ils soulignait en effet le souci de ce dernier d’être « au plus près » et « le plus ajusté » possible dans la relation aux patients ainsi que le sentiment de satisfaction éprouvé lorsqu’on y parvient. La méthode pédagogique de l’IFJS est basée sur la mise en pratique d’exercices  qui permettent rapidement de faire émerger les éventuelles difficultés et d’en faciliter l’expression. Elle est ludique et progressive: elle propose une préparation générale du corps et des exercices d’expression corporelle et de communication non verbale. Elle vise constamment à nous permettre de « travailler » le plus relâché possible, à ne pas rester tendu, à ne pas s’épuiser.

Nous apprenons donc des « massages-détente » simples, réalisables sur les vêtements, et sur les parties du corps immédiatement accessibles : pieds, mains et avant-bras, visage. Nous faisons évoluer nos gestes de leur fonctionnalité première : préhension, contention vers des « gestes massant ». Ces gestes trouvent leur place dans de nombreuses situations de soins : mobilisations au lit, soins d’hygiène de personnes semi-autonomes, transferts du lit au fauteuil, toilette au lavabo…. Nous sommes également initiés aux massages des différentes parties du corps et à un toucher intentionnel pour « réconforter », « sécuriser ». Cela permet à celui qui reçoit de «  re(s)-sentir » les limites de son corps si souvent « atomisé » lorsque la maladie progresse et que l’angoisse vient prendre toute la place…

La formation prend en compte les situations spécifiques et peut s’adapter aux différentes personnes soignées : personnes âgées ou handicapées, personnes en fin de vie…, mais aussi à la faible ergonomie des lieux,… Les formateurs ont une solide expérience de terrain et transmettent avec générosité une méthode accessible à tous, facile à apprendre et à mettre en œuvre à la fin du stage… De plus, certaines techniques abordées peuvent être utilisées pour prévenir le stress et la fatigue des soignants. Cet aspect inattendu constitue une précieuse ressource dans la prévention de l’épuisement professionnel.

Les séquences-découverte, animées par les soignants volontaires ayant suivi le stage « intra » de cinq jours, sont considérées comme des journées d’auto-formation. Dans un premier temps, ces soignants, animateurs temporaires, révisent les différents massages et ensuite, accueillent leurs collègues (soignants et non-soignants) pendant une vingtaine de minutes. Ces derniers peuvent, au choix, bénéficier d’un massage minute anti-stress, d’un massage des mains ou des pieds, ou du dos.

La formation au toucher-massage® fait appel aux valeurs qui sous-tendent la pratique des soins infirmiers, notamment le respect et la bienveillance, mais également le désir d’être efficace dans la prévention et le soulagement de la douleur et de l’anxiété. Cette approche développe également l’esprit  d’entraide et fait gagner en estime de soi et de l’autre. N’est-il pas gratifiant de soulager la fatigue de sa collègue après avoir effectué les soins aux patients ? D’autre part, cette pratique fait appel à une forme de créativité dans un cadre défini certes, mais elle ne « formate » pas les personnes, ce qui, à l’ère des protocoles, donne un espace de liberté, si minime soit-il. Elle favorise aussi la reconnaissance mutuelle entre pairs et entre professionnels du Service de Soins autour d’une compétence qui fait appel à part égale aux qualités humaines et techniques. Enfin, elle induit une dynamique soignante qui favorise l’autonomie.

Pratiquer le « Toucher-massage® », c’est tenter de donner le meilleur de soi-même, offrir un moment d’apaisement au patient mais également au soignant. Faire du bien et se faire du bien, en se situant dans une « juste distance », ce qui donne un sentiment de satisfaction et de plénitude… Reflet d’un travail collectif, cette démarche dynamise un grand nombre de professionnels du Service de Soins du CHU de Montpellier autour d’un projet commun. Notre souhait est que d’autres institutions et beaucoup d’autres soignants puissent nous imiter car, se former au Toucher-massage® nous inscrit de fait, dans une démarche éthique car c’est se former à être plus humain…